|
Faire adopter de bonnes règles d'hygièneMes responsabilités, après avoir dirigé des camps de scoutisme, m'ont amené à visiter des camps de scoutisme dans le département où je travaillais. La qualité de l'hygiène de ces différents camps, généralement sous tentes de patrouille, était variablement contrastée et le visage qu'offrait l'intérieur des tentes n'était pas toujours de toute beauté. Le désordre pseudo-organisé des jeunes campeurs leur semblait peut-être très agréable, mais absolument pas hygiénique : l'odeur à l'ouverture de la toile de tente pouvait en dire long. Pourtant, il suffit de quelques règles de vie simple pour opérer un changement radical. Prévoir quelques minutes tous les matins pour le rangement la tente.1. Vêtements : Demander aux campeurs d'éviter que les vêtements traînent partout, à l'intérieur comme à l'extérieur de la tente. Ils doivent tout ranger dans leur sac en distinguant le linge propre, du linge sale (qui doit être lavé). Quant aux chaussures, le double-toit semble être un endroit très approprié pour les laisser se reposer de leurs dures journées. 2. Sacs de couchage : Quand le temps le permet, sortir les sacs de couchage, les ouvrir et les étendre pendant une bonne heure. Une fois qu'ils sont bien aérés, les refermer et les ranger dans la tente, en faisant une banquette (tous les sacs de couchage sont empilés les uns sur les autres). Faire aérer le tente de patrouilleLes portes de la tente de patrouille doivent être ouvertes dès le matin (si le temps le permet). Elles seront attachées (enroulées) de part et d'autre de l'entrée.
Pour ceux qui ont fait le choix d'une tente avec un tapis de sol indépendant, défaire les attaches permettant de dégager le tapis de sol qui peut être ainsi sorti, secoué, balayé. S'il est plié durant la journée, cela permettra à l'herbe de pouvoir repousser. Les "murs" de la tente peuvent être relevés et attachés. C'est l'occasion de rappeler que le tapis de sol ne se fixe pas par des sardines : il est attaché à la tente grâce aux petits cordons à faire passer dans les œillets une fois que l'on a fait glisser la toile à pourrir sous le tapis de sol. |